Au Nord-Kivu, deux semaines après la rentrée scolaire, les enseignants des écoles publiques en grève n’ont toujours pas repris les activités.
Ils disent poursuivre ce mouvement jusqu’à ce que le gouvernement réponde favorablement à leurs préoccupations.
« Depuis la mise en place de la gratuité de l’enseignement, nous enseignent du primaire nous souffrons. Le gouvernement central nous a rajouté 50.000 francs dans notre salaire, ce n’est même pas équivalent à 50 dollars », s’indigne Anne Karudi, enseignante dans une école publique de Beni.
Ce lundi 16 septembre, le syndicat de ces enseignants organise une réunion où ils vont lever l’option de poursuivre la grève ou débuter le cours.
De leur côté, les parents d’élèves appellent à l’intervention des autorités compétentes pour décanter cette situation afin de permettre aux enfants de cette province déjà en proie à l’insécurité de reprendre le chemin de l’école.
Dieumerci Diaka