Plus de 2 000 élèves du primaire n’ont pas pu prendre part aux épreuves de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) dans la division scolaire Nord-Kivu 2, dans l’Est de la République démocratique du Congo, en raison de l’insécurité croissante dans la région.
D’après les autorités éducatives locales, cette situation alarmante affecte directement l’avenir de la jeunesse, déjà fragilisée par les conflits armés persistants.
Face à ce constat, la coordination des comités des élèves du Nord-Kivu a lancé, ce samedi, un appel pressant au gouvernement congolais pour restaurer la sécurité dans la zone avant la session ordinaire des examens d’État.
« Les écoliers sont en train d’être privés de leurs droits fondamentaux. Et si cette situation perdure, nous risquons de voir une génération entière sombrer dans l’oubli, la rue ou rejoindre des groupes armés », a alerté Kalimusi Gaspard, coordonnateur provincial des comités des élèves.
La recrudescence des violences dans le Nord-Kivu continue d’entraîner des déplacements massifs. Des milliers de familles sont contraintes de fuir leurs localités pour se réfugier dans des zones supposées plus sûres, aggravant la crise humanitaire dans la province.
Héritier OGoba