Le 26 septembre a marqué la journée mondiale de la contraception.
INFOS.CD a interrogé quelques jeunes sur leur méthode préférée. La majorité de filles interrogées ont avoué leur préférence pour la pilule contraceptive du lendemain.
« J’utilise la pilule pour éviter la grossesse. J’en prends un comprimé après avoir eu des relations sexuelles avec mon partenaire soit 24 heures après l’acte », affirme Meddy, agent au ministère des Affaires foncières.
Mais attention, alertent des spécialistes. Les pilules d’urgence ne sont pas des cacahouètes, à avaler automatiquement après chaque rapport. Il est recommandé de l’utiliser qu’en cas d’un rapport non protégé pendant ses périodes de probable fécondité.
Une minorité de filles avoue recourir à la méthode naturelle. Bien qu’elle soit moins efficace, en cas de mauvais calcul des menstrues.
« Quand je suis consciente de mes périodes fécondes, je fais de mon possible pour ne pas être en contact sexuel avec mon homme et je le lui dis. Nous faisons attention pour nous permettre aussi la planification familiale », explique Mikwe, mariée et étudiante à l’IFASIC.
Pour les jeunes non mariés, la méthode la plus recommandée est le préservatif, le seul à protéger à la fois contre les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles et le VIH.
Mais des mauvaises idées reçues sur le préservatif donnent des prétextes à certains de ne pas l’utiliser.
Certaines filles interrogées pensent que le préservatif ne satisfait pas totalement et c’est la connaissance de l’état sérologie de son partenaire qui assure la protection contre les infections.
« Déjà, le préservatif ne nous protège pas parce qu’il peut se trouer. En plus, ça ne permet pas une satisfaction totale. Donc c’est mieux le contact direct avec son partenaire tout en connaissant très bien son état sérologique et prendre les antibiotiques contre les infections urinaires » avance Sifa, étudiante à l’ISTA.
De leur côté, la majorité de jeunes garçons approchés préfèrent le « retrait », cette technique consistant à éjaculer à l’extérieur de l’appareil génital de sa partenaire.
« Je n’utilise pas le préservatif. Ma partenaire ne prend pas aussi la pilule puisque j’aime être en contact direct avec elle. J’éjacule carrément à l’extérieur pour éviter les grossesses « , avoue Emmanuel, étudiant à l’IFASIC. Mais le retrait, est parmi les techniques moins fiables. Son taux de réussite ne dépasse pas 50%, selon certaines études. En plus, il ne protège pas contre les infections.
A l’occasion de la journée mondiale de la contraception, les acteurs de la planification familiale rappelle que toute personne doit pouvoir exercer le droit de choisir une contraception adaptée et remboursée, en toute confiance, après avoir reçu une information claire et objective sur l’ensemble des moyens de contraception.
Chaly Sunda