La problématique de l’exploitation des enfants et des femmes ainsi que toute forme d’abus dans les carrières minières en RDC est au cœur de l’atelier de sensibilisation sur les principes directeurs des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’Homme ainsi que sur les principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme.
Cet atelier est organisé à Kinshasa du 26 au 27 octobre par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BNCDH) en collaboration avec le ministère des Droits humains, des Mines et des Hydrocarbures.
Il vise à initier un processus d’élaboration d’un Plan d’actions national pour la République démocratique du Congo en matière des droits de l’homme dans les entreprises minières.
Bernadette Mpundu Mpia, Coordinatrice en charge de l’administration et communication de la chambre des mines, estime que ce processus permettra à ce secteur d’être blanchi de toutes les accusations.
Pour Bernadette Mpundu Mpia, « tous les abus constatés auparavant ont disparu. Aujourd’hui, on ne retrouve plus des enfants dans les sites miniers », a-t-elle juré.
« On nous accuse d’exploiter les enfants, des femmes enceintes et d’avoir des militaires dans les sites miniers. Mais nous avons prouvé que déjà nous respectons les principes directeurs des droits de l’homme », a-t-elle souligné.
De son côté, le ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela, a estimé que la question portant sur les entreprises et les droits de l’homme, constitue un défi mondial que les États et les entreprises d’une part, ainsi que les organisations de la société civile d’autre part, ne peuvent ignorer.
Les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, adopté par le Conseil des droits de l’homme le 16 juin 2011 vise à prévenir, à réparer les incidences négatives sur les droits de l’homme liés à l’activité des entreprises.
Dieumerci Diaka