Le gouvernement congolais, à travers le ministère des Finances, et le Fonds international de développement agricole (FIDA) se sont mis d’accord pour le financement au titre de prêt du projet «Avenir».
Ce projet vise une autonomisation par la valorisation de l’entrepreneuriat agro-pastoral sensible à la nutrition et résilient. Ceci pour un coût évalué à 45,2 millions de dollars américains.
La signature des procès verbaux entre les deux parties est intervenue tard mardi dans la soirée.
Cet accord constitue la première étape de la matérialisation du projet «Avenir» qui devrait être présenté au Conseil d’administration du FIDA en decembre prochain, a précisé Valentin Achancho, son directeur pays.
« La signature des procès verbaux est un aboutissement d’un long processus. Le gouvernement sur la base de ce document doit s’engager auprès de ses partenaires pour mobiliser les fonds. C’est dans ce cadre qu’il y a eu négociation qui va s’en suivre pour déterminer les conditions du financement, c’est-à-dire dire s’il y a des intérêts, des délais, des moratoires, la durée du remboursement », dit-il.
Pour sa part, le coordonnateur adjoint de la cellule de suivi des projets financés par les bailleurs de fonds, Clément Mbikayi, a indiqué que le financement de ce projet permettra la construction des infrastructures rurales, des routes de déserte agricole et tant d’autres.
« Dans ce projet, il y a un volet infrastructures rurales. Et parlant des infrastructures rurales, nous avons des routes de désserte agricole, les ouvrages de franchissement tels que les ponts, les ouvrages sanitaires et scolaires», s’est exprimé Clément Mbikayi.
Il a rassuré les bailleurs de fonds que l’action de contrôle de la Cour des comptes et de l’Inspection générale des finances (IGF) permettra à ce que les fonds qui seront débloqués pour le projet «Avenir» soient utilisés à bon escient.
Outre le FIDA, l’Agence française de développement et la Banque européenne des investissements se sont déjà prononcés en faveur du projet «Avenir» dont le gouvernement devrait mobiliser plus de 200 millions de dollars pour sa matérialisation.
Hugo Matadi