Interpellé et entendu dans les locaux du Conseil national de cyberdéfense (structure de la présidence de la République démocratique du Congo) depuis lundi, l’homme d’affaires indien Harish Jagtani doit répondre à un certain nombre de soupçons qui seraient en lien avec « la sécurité nationale ».
Entretemps, des spéculations vont bin train dans des médias et réseaux sociaux. C’est à quoi sa défense veut mettre fin.
Dans un communiqué ce vendredi, ses avocats ont affirmé que la nature infractionnelle des faits qui lui sont reprochés demeure incertaine. Ce, avant de dénoncer une campagne contre sa présomption d’innocence.
Selon son avocat, Me Raphaël Kibuka Kia Kiese, Harish Jagtani se trouve en bonne santé et bénéficie d’un traitement respectueux de ses droits fondamentaux. Toutefois, la défense insiste sur le fait que son client, qui a investi massivement en RDC en créant des milliers d’emplois et en contribuant aux recettes fiscales de l’Etat, est victime d’une campagne de désinformation.
« Alors qu’il est encore à la disposition des services de renseignement, de nombreuses personnes se livrent à des commentaires malveillants sur les réseaux sociaux, portant atteinte à son droit à la présomption d’innocence », indique le communiqué.
Harish Jagtani est notamment propriétaire de plusieurs entreprises florissantes en RDC, notamment la société de fret aérien Serve Air, l’immeuble CTC qui abrite l’hôtel Hilton, la société de construction Modern Construction ou encore HJ Hospitals.
Giscard Havril Mane