La ministre de l’Enseignement Supérieur, Universitaire, Recherche Scientifique et Innovation a contesté la décision récemment annoncée par le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), qui avait publié une liste de 17 facultés de médecine dispensées du test préalable à l’inscription au tableau de l’Ordre des médecins.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le cabinet du ministre rappelle que le CNOM n’a aucune compétence pour mener une telle démarche.
« Le contrôle de viabilité relève des attributions du ministère de l’Enseignement Supérieur, Universitaire, Recherche Scientifique et Innovations, qui l’effectue conformément aux normes établies. Dès lors, il est exigé au CNOM de s’en tenir à ses missions telles que définies par les textes qui le régissent », précise le document.
Le ministère exige donc le retrait pur et simple du communiqué du CNOM, mettant en garde contre les « conséquences fâcheuses liées à cette illégalité ». Il invite par ailleurs la communauté universitaire et l’opinion publique à garder leur sérénité.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins avait annoncé le 16 août dernier qu’à l’issue d’un contrôle de viabilité mené fin 2024, seules 17 universités congolaises avaient été reconnues comme disposant de facultés de médecine accréditées. Les diplômés de ces institutions étaient, selon cette décision, dispensés du Test préalable à l’inscription au Tableau de l’Ordre des médecins (TOM) jusqu’à nouvel ordre.
La liste publiée comprenait notamment l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université de Lubumbashi (UNILU), l’Université de Kisangani (UNIKIS), l’Université Catholique du Graben (UCG), l’Université Évangélique d’Afrique (UEA), l’Université de Goma (UNIGOM), l’Université Protestante au Congo (UPC), ainsi que l’Université Notre-Dame de Tshumbe (UNITSHU).
Cephas Kabamba