Des «femmes leaders » ont, dans une déclaration lue devant la presse dans la soirée du vendredi, appelé les professionnels des médias à veiller sur le contenu des informations destinées à la consommation du grand public particulièrement celles devant contribuer à l’éducation des élèves surtout les filles.
La déclaration fait suite aux trois tribunes d’échanges avec les jeunes filles écolières de la commune de Kinsenso, organisées du 24 au 28 octobre dernier, par l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) sur le rôle social des médias auprès des élèves. C’était en marge de la semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information.
« La plupart des jeunes écoliers ont tous des smartphones et passent très souvent leur temps à lire sur Facebook, Instagram, TIC TOC. Elles ne sont pas attirées par l’information utile mais plutôt ludique alors qu’elles sont appelées à jouer un rôle déterminant dans la société», ont-elles fait savoir.
Ces femmes ont aussi demandé au ministre de de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, de renforcer les corps éducatifs sur les notions des droits humains et les droits de la femme, d’organiser des programmes de session culturelle abordant les thématiques de l’égalité des sexes et des droits fondamentaux des femmes, faciliter la collaboration entre les organisations des droits des femmes et les corps éducatifs pour sensibiliser régulièrement les élèves sur les questions des droits humains mais également initier des cours sur la connaissance de la consommation des médias.
« Ainsi, nous lançons un appel pressant à tous nos partenaires techniques et financiers à soutenir cette initiative et de continuer d’appuyer les sessions des tribunes d’échanges avec les élèves dans les communes urbano-rurales de la ville de Kinshasa pour la promotion de l’égalité des sexes et la promotion des droits fondamentaux des femmes», ont-elles déclaré.
Elles ont tout de même rappelé au ministre de la Communication et des Médias de veiller au respect du droit à l’information ainsi qu’au code d’éthique et déontologie journalistique et à la qualité de l’information diffusée.
Yvette Ditshima