La ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya, a plaidé en faveur de la création d’un fonds pour la réparation des victimes des violences basées sur le genre (VBG) liées aux conflits armés.
C’était à la clôture de la Conférence internationale sur la prévention des violences sexuelles dans les zones des conflits, intervenue mardi à Londres.
La création de cet établissement, selon Gisèle Ndaya, s’explique par les défis à relever en matière des VBG qui nécessitent notamment l’institutionnalisation des centres intégrés des services multi-sectoriels (CISM), l’implication personnelle du président de la République ainsi que les actions de sensibilisation de la campagne tolérance zéro.
Au cours de ces assises, Gisèle Ndaya a également partagé l’expérience congolaise « en rapport avec la stratégie de communication basée sur une sensibilisation pérenne dans la communauté visant le changement de comportement conséquent ».
La Conférence internationale sur la prévention de la violence sexuelle dans les conflits armés a réuni des responsables des pays du monde, des groupes internationaux, des communautés religieuses et des survivants de violences sexuelles du lundi au mardi à Londres.
La RDC a marqué sa présence à ces assises avec la participation de la première dame Denise Nyakeru, de la ministre de la Justice et Garde des sceaux et des activistes des droits des femmes venus des provinces en proie à l’insécurité.
Gladys Bokeme