La Ligue nationale des peuples autochtones pygmée au Congo (LINAPYCO) tient à l’aboutissement des droits des peuples autochtones en République démocratique du Congo.
C’est dans ce cadre que le regroupement des pygmées en RDC a organisé lundi à Kinshasa, un atelier sur la prise en compte des droits spécifiques des peuples autochtones pygmées, dans les réformes sur la protection et la promotion de cette catégorie.
« Nous continuons à mener nos plaidoyers auprès des parlementaires et d’autres institutions, afin que toutes les réformes sur la protection et la promotion des peuples autochtones pygmées au Congo aboutissent », a fait savoir le président de la LINAPYCO, Kapupu Diwa
Pour lui, l’objectif pour cette activité a été d’évaluer la Loi portant protection des populations autochtones.
Le souci était de réunir la société civile, les parlementaires, les chefs coutumiers ainsi que les institutions publiques, pour évaluer ensemble les différentes dispositions de la Loi portant protection et promotion des peuples autochtones pygmées au Congo, promulguée le 14 novembre 2022 dernier.
Aussi, ajoute Kapupu Diwa, il fallait faire un certain nombre de recommandations à adresser à qui de droit avant de mettre en place une task-force qui réunira chefs coutumiers, députés nationaux, opérateurs de la société civile, en vue d’un suivi de différentes réformes.
Kapupu Diwa a par la même occasion incité le Parlement et la société civile à accompagner cette loi, avant de souligner que « l’union fait la force ».
Par ailleurs, les droits à la gratuité de la scolarité des enfants pygmées a également été évoqué dans cet atelier qui a connu la participation de quelques parlementaires. Ce qui a conduit le député Rubin Rashidi, élu de Kindu à soutenir que la loi sus évoquée confère aux peuples autochtones pygmées les droits de bénéficier de la scolarité gratuite dans le réseau des écoles publiques du primaire aux humanités.
« La plupart des Pygmées de la RDC vivent dans la forêt, et les moyens d’étudier leur semblent parfois difficiles. Espérons que cette loi leur permettra d’avancer leurs niveaux d’études afin d’assumer des postes de responsabilité dans le pays ».
À l’instar des parlementaires, l’atelier a également connu la présence des chefs coutumiers, du représentant du ministère de l’Agriculture et quelques organisations de la société civile.
Giscard Havril Mane