L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), que dirige Me Georges Kapiamba [Photo], a réagi par rapport à l’utilisation de la liberté provisoire par la justice congolaise.
Mardi, l’ex-conseiller en matières stratégiques du chef de l’État, Vidiye Tshimanga, a bénéficié de la liberté provisoire après six jours de détention dans une affaire de corruption, trafic d’influence et blanchiment des capitaux. Ce qui n’a pas été apprécié dans l’opinion.
Pour ACAJ, le procureur général et le premier président de la Cour de cassation devraient prendre des circulaires « limitant la liberté provisoire dans les faits de corruption, détournement des deniers publics et blanchiment de capitaux ».
Elle justifie son argument par le souci d’éviter de « choquer l’opinion publique ».
« Tout en reconnaissant la pertinence de l’article 17 de la Constitution qui garantit cette liberté provisoire, ACAJ pense que le droit d’appréciation souveraine, reconnu au magistrat instructeur, ne doit pas devenir un moyen par lequel se réalise une autre corruption ».
DM