Pas de rentrée scolaire sans revalorisation salariale. C’est l’essentiel du message lancé par des organisations syndicales des enseignants dans une déclaration lue ce lundi à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.
Les professionnels de la craie blanche exigent un salaire d’au moins 500 dollars le mois à l’enseignant le moins bien payé.
C’est la condition, à les en croire, pour baliser la voie d’une rentrée scolaire tranquille et apaisée, début septembre prochain.
A scruter leurs déclarations, ces enseignants estiment être des « sacrifiés » en acceptant de « prester pour un salaire modique lors du premier quinquennat du président de la République ».
Le calendrier scolaire de l’année 2024-2025 fixe la rentrée scolaire au 5 septembre 2024.
Hugo Matadi