Le président Félix-Antoine Tshisekedi a été à nouveau interrogé sur le cas du journaliste Stanis Bujakera, en détention depuis deux mois et jugé pour « propagation de faux » et « fabrication d’un faux document » attribuant aux renseignements militaires la responsabilité de la mort de Chérubin Okende.
A France 24 et RFI, le chef de l’État a réitéré sa position de ne pas intervenir alors que la justice poursuit l’affaire.
« J’interviendrai peut-être si jamais il était condamné, par une grâce présidentielle ou une amnistie », a-t-il ajouté.
« Je ne suis ni à l’origine de son arrestation ni en train de tirer les ficelles pour qu’on enfonce Stanis Bujakera », a-t-il juré, prenant toutefois la défense des renseignements militaires en indiquant qu’on leur attribue « faussement » la responsabilité de l’assassinat de Chérubin Okende.
« Ni mon régime ni mon proche n’y est de près ou de loin lié à l’assassinat de Chérubin Okende, soutient-il. Je n’avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote ».
Et d’ajouter :
« Le journaliste, on peut le manipuler en lui faisant croire que c’est une information de première main ».
La rédaction