Le Président en exercice de l’Union Africaine et Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a fermément condamné l’arrestation du Président Roch Kaboré après le coup d’État militaire de Paul-Henri Sandaogo au Burkina Faso.
Face à cette situation, Félix Tshisekedi exige pour l’heure la libération « immédiate et inconditionnelle » de son homologue placé sous surveillance des forces militaires.
Par la même occasion, le Président de l’Union africaine appelle les services habilités, notamment la CEDEAO, à s’impliquer pour apporter des solutions adéquates vis-à-vis de la crise qui frappe ce pays situé dans la partie Ouest de l’Afrique.
Notons que le peuple Burkinabè traverse une crise sociopolitique qui a déstabilisé plusieurs activités depuis la nuit du dimanche 23 au 24 janvier 2022.
En effet, des coups de feu ont été entendus proche de la résidence de Roche Kaboré, avant l’annonce plus tard de son renversement du pouvoir par Paul-Henri Sandaogo.
De ce fait, le nouveau occupant du pays dit organiser une « transition démocratique » afin de traiter de manière raisonnable les différentes questions sensibles qui touchent à la vie nationale.
Ainsi, ce dernier aura la charge de dialoguer avec toutes les forces vives du pays. Ces négociations devront aboutir à des conclusions favorisant le bien-être de toute une nation.
À la CEDEAO et à l’Union africaine, les militaires sollicitent leur accompagnement pour la bonne marche de ce processus.
Guillaume Mavudila