La police a tiré des gaz lacrymogènes mardi pour disperser les manifestants qui se sont rendus au Parlement pour présenter une pétition contre le projet de loi des finances 2023 proposé par le gouvernement du président William Ruto.
Les autorités kényanes ont proposé début mai plusieurs amendements au projet de loi des finances 2023.
Si les propositions sont adoptées, les paiements effectués par les contribuables aux créateurs de contenu seront soumis à une retenue à la source de 15 %.
Cette réforme a suscité des vives critiques de la part des fonctionnaires et des opposants politiques, qui estiment que le coût de la vie est déjà trop élevé.
Onze manifestants ont été arrêtés par la police, au cours de ces manifestations qui se sont déroulés au centre-ville de Nairobi.
Le texte doit être discuté cette semaine au Parlement. Si les amendements sont approuvés par le président William Ruto, ces nouvelles taxes entreront en vigueur le 1er septembre 2023.
Le chef de l’opposition, Raila Odinga, a dénoncé le projet de loi, affirmant que le gouvernement voulait « prendre des milliards dans les poches de certaines des personnes les plus pauvres du pays ».
Djo Kabika