L’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), donnera son verdict à la fin de cette année 2021, en réponse au dossier de candidature soumis l’année dernière par le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville exigeant l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité.
Les deux Congo demeurent optimistes quant à ce.
« Le dossier avance bien. Nous aurions dû être fixés en décembre 2020, mais après un retard lié au Covid, nous devrions connaître l’issue de notre démarche d’ici à la fin de 2021 », a déclaré le professeur André Yoka Lye Mudaba, Président du comité mixte pour la promotion de la Rumba congolaise, par ailleurs Directeur général de l’Institut national des arts de Kinshasa.
Une réponse favorable de la part de l’UNESCO pourrait faire de la rumba congolaise le troisième joyau culturel d’Afrique centrale inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité, à l’instar des chants polyphoniques des pygmées Aka de Centrafrique inscrits en 2008, et du tambour du Burundi en 2014.
Issue de la rumba cubaine, la rumba congolaise est un style musical qui a su s’imposer des générations en générations.
Parmi les figures de proue de ce genre musical l’on peut citer Franco, Tabu Ley Rochereau, Papa Wemba, Koffi Olomidé, JB Mpiana, Werrason, Fally Ipupa, etc.
Eunice Luyeye
