Très touché par l’annulation de son concert au Zénith de Paris, l’artiste musicien Werrason a exprimé sa désolation face à cette décision de la préfecture de Police de Paris malgré les efforts qu’il a consentis pour la réalisation de son projet.
Le patron de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère (WMMM) a été récemment victime d’un refus catégorique du Centre européen des visas (ex Maison Schengen) à Kinshasa . Cette structure qui avait, à quelques jours de l’événement, maintenu sa décision de ne pas octroyer des visas aux musiciens de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère.
C’est cette situation qui avait d’ailleurs conduit au report de ce spectacle prévu initialement le 17 septembre 2021 au 25 du même mois.
Pas plus tard que le lundi 20 septembre dernier, les organisateurs de la salle mythique de Paris ont annoncé l’annulation définitive de cet événement tant attendu par les milliers des fanatiques de WMMM.
À ce jour, Werrason est revenu sur les contours de l’affaire pour apporter de l’éclairage auprès de tous les amoureux de la musique congolaise.
« Un spectacle visiblement combattu », dit-il, et de souligner que « les raisons avancées par la préfecture de Police de Paris étaient discutables ».
« Je respecte cette position partisane qui n’a pas fait objet de consultation avec la maison de production dudit concert et a balayé toutes les preuves fournies en soutenance de notre position », martèle le Roi de la forêt dans son adresse.
Et d’ajouter : « l’homme se mesure devant l’obstacle. Je répondrai par l’art et avec la force car ce qui compte c’est de se lever et continuer la marche ».
Un lion quasiment blessé, mais dit demeurer fort pour la poursuite de sa carrière.
Par ailleurs, « Igwe » a remercié toutes les personnalités qui ont concouru pour la réussite de son événement bien que la réalité en face a décidé autrement.
Il l’a fait savoir en ces mots : « Merci aux artistes qui ont manifesté leur soutien à ce concert. Merci aux autorités qui se sont impliquées pour une solution qui serait bonne avant tout ».
À toutes les personnes qui se sont engagées dans le combat contre la culture congolaise, le maître de double Zénith a rappelé la nécessité de bâtir un Congo prospère pour le bien des uns et des autres.
« Dieu n’a jamais été corrompu et c’est lui seul, Dieu, qui va nous juger », conclut-il.
Guillaume Mavudila