La Cour d’Appel du Tribunal de Versailles va rendre son jugement, ce lundi 13 décembre 2021, dans l’affaire opposant l’artiste musicien congolais, Antoine Christophe Abgepa dit Koffi Olomide, à ses quatre anciennes danseuses présentées comme des victimes d’agression sexuelle.
Dans leur plainte déposée entre 2007 et 2013, ces dernières accusaient le patron de l’orchestre « Quartier latin » de « les avoir enfermées dans un pavillon gardé près de Paris (…) et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui de manière régulière pour certaines ».
De son côté, Koffi Olomide n’a cessé de rejeter en bloc toutes ces accusations qu’ils qualifient d’ailleurs « des récits concertés pour mettre fin à sa carrière musicale ».
Alors absent lors de de l’ouverture de son procès en 2019, celui-ci a été condamné par le Tribunal correctionnel de Nanterre à deux (2) ans de prison avec sursis dans ce même dossier pour avoir enfermée l’une d’entre elles (danseuses) considérée comme mineure lors du déroulement de ces faits.
Mécontent vis-à-vis de ce verdict, le ministère public qui demandait sept (7) de prison ferme contre lui avait décidé de faire appel pour obtenir gain de cause.
En effet, ce procès tant commenté au niveau de l’opinion continue à susciter des débats de part et d’autre, et cela, à quelques heures du prononcé de la justice.
Actuellement, c’est difficile de savoir si « Mopao Mokonzi » assistera à l’exercice judiciaire de ce jour, et surtout si l’on sait que ses avocats n’ont révélé aucune information sur la présence de leur client.
À Kinshasa, les avis restent opposés dont un nombre important des citoyens sollicitent l’acquittement de cet artiste musicien de renommée internationale qui a vendu avec fierté la « Rumba » congolaise partout à travers le monde.
Guillaume Mavudila
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