Close Menu
Infos.CDInfos.CD
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse
Facebook X (Twitter) Instagram
Trending
  • Ligue 1 – Playoffs : Lupopo termine en tête de la phase aller
  • Sud-Kivu : appel à l’aide humanitaire pour les déplacés du M23
  • Beni : les veuves de militaires réclament quatre mois d’arriérés de salaires
  • Kinshasa : la mort violente d’un combattant révèle les tensions internes à l’UDPS
  • Kinshasa : Tshisekedi ordonne une riposte ferme contre le banditisme urbain
  • RDC : quatre Léopards absents face à Madagascar
  • RDC : vers des poursuites contre Constant Mutamba ?
  • Nord-Kivu : deux humanitaires d’une ONG suisse enlevés à Rutshuru
Facebook X (Twitter) Instagram
Infos.CDInfos.CD
Subscribe
samedi, juin 7
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse
Infos.CDInfos.CD
Accueil » Entreprises publiques : après la réforme égal avant la réforme ? (Dossier)
Dossier

Entreprises publiques : après la réforme égal avant la réforme ? (Dossier)

La RédactionBy La Rédactionseptembre 10, 2022Updated:septembre 10, 2022Aucun commentaire6 Mins Read
Facebook Twitter WhatsApp Email Telegram
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Malgré leurs mutations en sociétés commerciales, les entreprises publiques de l’Etat concernées par la réforme conduite par le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’État (COPIREP) en 2008, ont du mal à décoller. Problèmes structurels, dettes sociales et management défaillant, ces « canards boiteux » ont besoin d’un redressement avec le coup de pousse de l’État actionnaire, selon Mike-Gardy Diana, analyste économique qui a bien voulu répondre aux questions d’INFOS.CD. Interview.

INFOS.CD : Quatorze années sont passées depuis le lancement de la réforme des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales. Quel bilan dressez-vous de leur efficacité ?

Mike-Grady Diana : Le bilan est très mitigé dans le sens où les trois objectifs pour lesquels on a décidé de réformer ces entreprises à travers un travail de qualité réalisé par le COPIREP n’ont pas abouti. On n’a pas pris le soin de suivre convenablement les mesures d’application afin de permettre à ces entreprises d’évoluer comme on le souhaitait.

Le premier objectif était de résoudre le problème de l’absence des ressources suffisantes de l’État.

Le deuxième objectif était de casser le monopole qui dérangerait un peu à la compétitivité qui est un facteur incitatif à la productivité et à la croissance économique par la suite.

Le troisième objectif était de répondre au double objectif leur assigné : la production et l’augmentation des capacités financières de l’État à travers les taxes et autres.

Quand on regarde seulement ces trois objectifs, l’on peut dire que ce projet de réforme n’a pas marché. Beaucoup d’entreprises restent encore sous la paille.

Qu’est-ce qui n’a pas été réalisé pour constater ce bilan peu reluisant ?

Ces entreprises étaient déjà des canards boiteux. Il fallait à tout prix leur donner une forme de sorte qu’elles participent à la productivité. Il fallait non seulement améliorer la production des biens et services mais aussi augmenter les recettes de l’État par leur contribution.

On a pris le soin de les réformer, mais l’on n’a pas tenu compte d’un élément essentiel : mettre à la disposition de ces entreprises des capitaux importants leur permettant de rouler et de prendre l’élan pour leur autonomisation.

Aujourd’hui, la dette des 20 entreprises de l’État est estimé à plus d’un milliard de dollars américains. Or, quand une entreprise a des problèmes de gestion sur le plan de redressement, la première des choses est de pouvoir réduire sensiblement sa dette sociale afin de lui permettre de se relancer et partir sur de nouvelles bases. Ce qui n’a jamais été fait. Toutes les réformes entreprises ne sont restées que sur le papier.

Il y a aussi le problème de contrainte politique et de management. Le dirigeant n’arrive pas pour remplir des « Targets » de gestion, mais plutôt pour répondre à un desiderata politique. On le détourne ainsi des objectifs de l’entreprise. De ce mandataire, il ne faudrait pas attendre grand-chose . Les contraintes politiques, qui ont engendré le déficit managérial, ont aussi été le plus grand problème dans cet échec.

Pour vous, le problème est à la fois structurel et managérial. Comment les corriger ?

A mon humble avis, les solutions proposées par le COPIREP restent d’actualité. Il faut juste des dispositions pratiques. La solution est de rendre ces entreprises autonomes. Aujourd’hui, on parle de l’embellie au niveau des régies financières. On devrait dans la loi de finances, réserver une enveloppe pour la relance des entreprises. Pour cela, il faut évaluer les besoins et rentrer dans le travail réalisé par le Copirep en essayant de mettre à jour les données. La plupart de ces entreprises ont encore alourdi leurs dettes sociales pour des raisons de survie. L’État doit réinjecter des moyens à ces entités, leur donner une bonne dynamique dans la productivité ou encore dans l’élan pour soutenir la croissance. Ce sera un moyen aussi de soutenir l’emploi, car au-delà du secteur privé, l’État détient une bonne part de l’emploi national. Si l’on veut améliorer les choses à ce niveau, il faudrait forcément rendre viable ces entreprises.

Quelle peut être la meilleure formule pour relever nos entreprises ?

Jusqu’aujourd’hui, les objectifs qui ont conduit justement à la reforme demeurent encore valables. D’ailleurs, la plupart des élites du pays l’ont salué. l’État peut créer un Fonds qui va servir de capital pour la relance des entreprises. C’est par là que nous pouvons puiser, formaliser les choses afin de permettre à ces entreprises de bénéficier de manière régulière d’un système de financement à très long terme. Question de leur permettre de se réinventer pour finalement être des entreprises très compétitives et offrir des éléments très nécessaires nous conduire vers la croissance économique.

Quel niveau de bénéfice attendre des entreprises performantes pour le développement de la RDC ?

Le bénéfice est double. Le premier bénéfice, c’est l’augmentation des capitaux de l’État via les performances que ces entreprises vont réaliser.

Le deuxième et plus grand bénéfice, c’est la qualité de l’offre de service et de la production. Je prends l’exemple de la SNEL qui fait partie de ces 20 entreprises transformées en sociétés commerciales. Cette société est dans le domaine de la souveraineté. Par elle, on peut décider de mettre à mal l’ensemble de la République. Par elle, il y a un quota important des éléments à la paix sociale. Quand on met la valeur commerciale dans la SNEL, c’est pour justement engager la dimension compétitivité. Quand il y a compétitivité, il y aura amélioration de l’offre de service et de performance. Quand il y a amélioration des performances, on joue sur plusieurs leviers et finalement la production s’accroît et on favorise la croissance économique.

Aujourd’hui, la grande difficulté est que le Congo est à limage du petit peuple. Tout ce qu’il produit, c’est pour des besoins de consommation. Pas de perspective. Ce qui fait que l’État continue à tourner à rond. On est encore jusque-là en train de panser nos plaies alors qu’à ce stade, on devrait se projeter quatre, dix, vingt ans dans l’avenir. Le Congo a plusieurs facteurs qui favorisent la croissance.

Quels sont ces facteurs ?

Par exemple la démographie qui est certes encore un handicap pour l’instant faute de politique cohérente, est une opportunité…

Dans les jours à venir, il y aura une guerre de l’eau. Or, le Congo constitue une de grandes sources d’eau douce du continent et de la planète. Le Congo peut capitaliser même l’eau des pluies.

Que l’Etat quitte la dimension curative et pense à l’avenir en proposant une politique qui répond à la fois à un besoin existentiel et au développement économique.

L’État doit soutenir ces entreprises. Dès qu’elles seront autonomes, elles sauront répondre aux dimensions commerciales. Ainsi, améliorer l’offre et augmenter les recettes de l’État.

Propos recueillis par Hugo Matadi

COPIREP entreprise publique Mike-Grady Diana
Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
La Rédaction
  • Website

LIRE AUSSI

Kinshasa Kabasele [Dossier 8/8] – Nicolas-Patience Basabose, urbaniste : « La démolition des constructions dans les lits des rivières fait partie des solutions à court terme »

mai 20, 2025

Kinshasa « Kabasele » [Dossier 7/8] : quand l’envahissement de la rivière Lukunga menace l’usine de la Regideso

mai 19, 2025

Kinshasa « Kabasele » [Dossier 6/8] : aux quartiers Kimbangu 2 et 3, l’eau coule… sur le pont

mai 17, 2025

Kinshasa « Kabasele » [Dossier 5/8] : Molokaï, une rue coincée entre fleuve et rivières

mai 16, 2025
Add A Comment
Leave A Reply Cancel Reply

Infos.cd, média d’actualité congolaise et africaine et d’analyses

Rédacteur en chef 

Socrate Nsimba

Secrétaire de rédaction

Laurent Omba

Grand Kasaï

Bernard Padikuba

Consultant

Lembisa Tini, PhD

Rédaction centrale

Socrate Nsimba
Laurent Omba
Medy Junior
Hugo Matadi
Djo Kabika
Giscard Havril Mane
Dieumerci Diaka
Yvette Ditshima
Chaly Sunda
Fidèle Kitsa
Bernard Padikuba

 

contacts

+243 82 10 84 331

© 2025 infos.cd
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}