Dans une correspondance adressée au Secrétaire Général du Ministère des Hydrocarbures dont une copie est parvenue à la rédaction Infos.cd, la société « Oil of Congo » se dit surprise de l’injonction du Ministère précité évoquant la force majeure, tandis que le Conseil d’État avait récemment tranché le dossier en sa faveur, en date du jeudi 13 mai 2021.
Dans la même lettre, l’avocat de cette société pétrolière, Guillaume Muyembe, a brandi les termes de l’ordonnance rendue par ledit Conseil pour signifier que les permis de sa cliente demeurent « intacts ».
Malgré tout, Guillaume Muyembe n’a pas manqué de marteler sur la « bonne foi » de sa cliente qui reste ouverte à toute rencontre.
Cette démarche est à l’avis de la société, une alternative pour lever l’option qui permettrait de surseoir tout malentendu entre les différentes parties impliquées dans l’affaire.
« Au regard de l’inertie de la partie RDC ayant conduit celle-ci à commettre une haute délictuelle face à sa responsabilité contractuelle de régler la question de l’accès au pipeline Hoima-Tanga, question devenue carrément impossible à résoudre, ma cliente s’est assignée de procéder à des assignations très avancées ce jour avec un partenaire opérant dans la région », a indiqué l’avocat dans une partie de sa déclaration.
Et de souligner que l’objectif de cette démarche est premièrement celui de conclure un « parfait accord relatif au transport du pétrole brut jusqu’au point d’exportation de l’Océan indien ».
Selon l’avocat de la société « Oil of Congo », cet accord aura le mérite de se pencher nécessairement sur les données précises relatives à la rentabilité des activités de production ».
Guillaume Mavudila