C’est depuis le jeudi 24 février 2022 que le Gouvernement Congolais a signé un protocole d’accord avec le Groupe « Ventora » de l’homme d’affaires israélien Dan Getler. Un accord qui a permis à la République Démocratique du Congo de récupérer ses actifs miniers et blocs pétroliers détenus par le Groupe « Ventora » depuis un certain temps.
En effet, plusieurs réactions sont depuis lors enregistrées tant dans la sphère politique qu’au sein des mouvements citoyens dont la quasi-totalité sont allées dans le sens de féliciter le Gouvernement, notamment le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour cette initiative noble.
C’est le cas de Carbone Beni qui a affirmé que « ce processus de récupération avait conduit d’envisager soit de lancer une grande offensive judiciaire contre l’homme d’affaires Dan Getler ou trouver un règlement global et à l’amiable de tous les litiges susceptibles de rétablir la République Démocratique du Congo dans ses droits ».
À l’en croire, « ce processus engagé a abouti à un accord qui permet à la RDC de récupérer ses actifs évalués à 2 milliards de dollars américains et une part substantielle des loyautés de KCC », précisant qu’ « il y a peu, l’État n’avait rien sous son contrôle ».
Et d’ajouter : « Cette étape est un pas positif et important dans la lutte quotidienne pour faire bénéficier au peuple congolais ses richesses du sol et du sous-sol en garantissant des partenaires gagnant-gagnant avec les investisseurs tant nationaux qu’étrangers ».
Au regard de ce qui précède, Carbone Beni signale que cela permettra en outre au peuple congolais de s’assurer que l’État va développer à bon escient ces actifs de premier ordre récupérés, afin de garantir un avenir meilleur à ce même peuple ».
Lors de cet accord, la Ministre de la Justice, Rose Mutombo, avait souligné que cet événement historique avait mis fin aux différends qui opposaient les deux parties engagées dans ce dossier.
Et de renchérir que « cela faisait suite de la résolution qui a été prise lors du Conseil des Ministres du 18 février dernier, suivant l’instruction du Président de la République, celle de signer pour que ces différends qui ont duré longtemps puissent trouver des solutions idoines ».
Guillaume Mavudila