Le 1er Sommet du Tourisme en Afrique et Amérique s’est clôturé sur une note de satisfaction le week-end dernier à Punta-Cana, en République Dominicaine.
Didier M’pambia, ministre Congolais du Tourisme a invité les participants à ces assises à bâtir une passerelle culturelle, qui doit donner un nouveau sens au récit tragique de l’esclavage dont la cité côtière de Nsiamfumu, à Muanda, garde encore des vestiges.
Il a annoncé un projet ambitieux de création d’un site mémoriel, dénommé la « Cité du non-retour» , dédié à la mémoire des victimes de l’esclavage, avec une nécessité de construire des relations socio-économiques basées sur le tourisme entre l’Afrique et les Amériques, les quelles vont assurer le rapprochement entre les deux rives de l’Atlantique par le biais du tourisme.
Ce membre du gouvernement Suminwa a indiqué que la RDC en tant que carrefour culturel par la rumba congolaise, classée patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, partage des racines avec la rumba cubaine, la salsa et le cha-cha-cha.
Dans cette optique, il a également émis le vœu d’organiser le festival de la rumba en RDC. Ce qui permettra d’approfondir les liens culturels avec les autres Etats, symboliser la jonction entre l’Afrique et les Amériques.
Tenu du 3 au 5 octobre, le premier sommet du Tourisme Afrique-Amériques avait pour objectif de « relever les défis avec ardeur, en favorisant une collaboration capable de stimuler le développement économique, d’accroître les échanges culturels et de favoriser les pratiques durables pour le bénéfice de toutes nos communautés ».
Au total 27 pays dont 12 africains et 15 des Amériques ont pris part à ces assises.
Giscard Havril Mane