Ce mardi à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, le gouvernement de la République démocratique du Congo a franchi un cap important dans sa vision de transformation de ses secteurs énergétique et minier, avec la signature de deux accords de confidentialité entre NG9 Holding, un groupe émirati multisectoriel, et deux entreprises congolaises.
Sous la conduite du vice-premier ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, la délégation congolaise dépêchée à Abu Dhabi a engagé le pays dans deux projets nationaux. Le premier projet, entre NG9 Holding et l’entreprise congolaise Buenassa concerne la première raffinerie du cuivre et du cobalt en RDC.
Pays très riche en cuivre et en cobalt (le sous-sol congolais en compterait plus de la moitié des réserves mondiales), la RDC ne se contente curieusement qu’à exporter du brut. Une donne que l’actuel gouvernement veut changer par la transformation locale des minerais critiques, répondant ainsi à l’impératif de capturer plus de valeur ajoutée sur le territoire national.
Le deuxième projet concerne le domaine hydroélectrique et solaire d’une capacité totale projetée de 166 mégawatts. Situé dans la province du Haut Katanga, ce projet vise à répondre au déficit énergétique national en servant en particulier les clients du secteur minier mais aussi les populations. Ici, NG9 Holding va s’associer à Kipay Energy, une autre entreprise congolais.
Des accords confidentiels ont été signés pour ces deux projets. Cette collaboration permet désormais au gouvernement congolais et à NG9 Holding d’échanger des informations détaillées et d’accéder à des données techniques approfondies.
La prochaine étape consistera à établir des protocoles d’accord pour formaliser les intentions de partenariat. La finalité : avoir le financement pour ces projets.
Japhet Mukoko