L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dénonce l’attitude des organisations écologiques, notamment Greenpeace, qui s’opposent aux appels d’offres sur l’exploitation des 27 blocs pétroliers et 3 gaziers lancés dernièrement par le gouvernement congolais.
Pour Me Georges Kapiamba, coordonnateur de cette structure, ces appels d’offres s’inscrit dans le cadre de la politique de la diversification de l’économie nationale et conforte l’accord inédit conclu en février 2022 entre l’Etat congolais
Il souligne qu’il « serait absurde que des ONG renient à la RDC le droit de se déterminer par rapport à ses richesses naturelles ».
« Force est de constater que certaines ONG, sans offrir une alternative crédible et pertinente, contestent, sous la férule de certaines puissances politiques financières et économiques étrangères, à l’Etat congolais le droit de disposer ou de décider du sort richesses appartenant à l’ensemble du peuple congolais », a-t-il déclaré mercredi au cours d’un point de presse à Kinshasa.
Par ailleurs, Georges Kapiamba affirme que les dossiers des blocs pétroliers et restitution à l’Etat des actifs pétroliers et miniers par Ventora sont inédits dans l’histoire économique et financière de notre pays.
Le président Félix-Antoine Tshisekedi avait lancé le 28 juillet dernier à Kinshasa trente appels d’offres dont 27 pour des blocs pétroliers et 3 pour des blocs gaziers du lac Kivu, rassurant les différentes parties quant à la transparence dans la gestion des fonds, mais aussi respect de la biodiversité de la RDC lors de la réalisation de ces projets.
DM