Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, s’est pour la première fois prononcé publiquement sur l’accord conclu en début d’année entre le gouvernement et le groupe Ventora de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler.
« Nous avons publié les contrats négociés entre la République et les tiers notamment l’Accord avec le Groupe Ventora de Dan Gertler; ce qui nous a permis de récupérer les actifs miniers et pétroliers significatifs, évalués à plus de deux milliards de dollars américains », a déclaré chef de l’État congolais lors de son discours sur l’état de la nation samedi au Parlement.
Félix Tshisekedi a rassuré que le gouvernement va « continuer à publier tous les nouveaux contrats en conformité avec les dispositions du Code minier et les exigences de la Norme ITIE, y compris les contrats renégociés».
Le gouvernement, à travers le ministre des Finances, a publié le 1er décembre dernier, le contenu de l’accord à l’amiable conclu en février dernier avec le groupe Ventora de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler. Mais cet accord continue de diviser dans l’opinion.
La plateforme des organisations de la société civile Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) a annoncé vendredi devant la presse avoir déposé une dénonciation au bureau du procureur général près la Cour de Cassation contre la « non publication exhaustive » des annexes principales de l’accord signé entre la RDC et le groupe Ventora, mais aussi contre la « publication tardive » de cet accord.
Des accusations balayées par une autre partie de la société civile, notamment l’Observatoire des dépenses publiques (ODEP). Son président Florimond Muteba, a estimé que si la RDC agit comme le souhaite CNPAV, elle perdra ses actifs d’une valeur de 2 milliards de dollars. Ces actifs « seront bloqués dans 5-10 ans de litige que Gertler commencerait immédiatement.
Socrate Nsimba