Un litre d’essence est passé de 5000 à 6500 francs congolais sur le marché de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental.
Selon l’association des importateurs des produits pétroliers, cette surchauffe est due au mauvais état des routes à caractère national et la rareté de trafic des trains marchandises de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC).
Kalu Tshikenda a laissé entendre que son association a fourni d’efforts pour faire parvenir les produits pétroliers de Lubumbushi vers Mbuji-Mayi sans succès.
« Nous avons dû faire recours à Kinshasa pour que le carburant soit acheminé par route. De Kinshasa vers Tshikapa, les engins roulent facilement. Les difficultés c’est de Tshikapa vers Kananga. Les quelques rares revendeurs qui détiennent le stock de carburant, ont revu à la hausse le prix », explique-t-il.
La hausse des produits pétroliers a impacté le prix du transport en commun à Mbuji-Mayi.
Bernard Padikuba