Le vice-premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, son adjoint Elysée Bokumwana, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, accompagné de sa vice-ministre, Gracia Yamba, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, ont pris part jeudi à la réunion de la troïka politique avec la mission du Fonds monétaire international (FMI), au Centre financier de Kinshasa.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité du programme de 3 milliards USD conclu entre le FMI et la RDC. Elle a permis d’évaluer l’exécution de la première revue estimée à 261 millions USD et de préparer la deuxième revue attendue pour octobre. Celle-ci revêt une importance particulière, car le gouvernement espère mobiliser non seulement une nouvelle tranche de 261 millions USD au titre de la facilité élargie de crédits, mais aussi environ 300 millions USD supplémentaires dans le cadre de la facilité pour la résilience et la durabilité. Soit un potentiel de plus de 500 millions USD d’ici la fin de l’année.
« La mission est venue s’imprégner des avancées réalisées en termes d’engagement avec le gouvernement », a expliqué Félicien Mulenda, coordonnateur du comité technique des réformes, qui salue une réunion de clarification et de suivi.
De son côté, Alain Malata, directeur de cabinet du ministre des Finances, a insisté sur « l’engagement du gouvernement à poursuivre les différentes réformes inscrites dans le programme du FMI, afin de maintenir un cadre macroéconomique stable et solide ».
Selon la partie congolaise, la majorité des critères fixés dans les engagements ont déjà été atteints, malgré un contexte économique difficile. Le programme du FMI vise à soutenir la RDC dans son effort de financement des projets de développement, notamment les infrastructures, pour accroître la productivité et accélérer la croissance.
Hugo Matadi