Les agents et cadres de l’Office national des transports (ONATRA) ont manifesté leur opposition, lundi au cours d’une assemblée générale à Kinshasa, face au projet de cession du port de Matadi.
Le président de l’intersyndical de cette entreprise publique, Armand Ossase, estime que céder le port de Matadi à une autre entreprise c’est tuer complètement l’ex-SCTP. Car, a-t-il tenté d’expliquer, le port de Matadi reste le seul qui fait vivre cette entreprise publique. Ce, étant donné que « plusieurs ports, jadis appartenant à l’ONATRA, se trouvent entre les mains des particuliers ».
Les agents et cadres de l’ex-SCTP ont accordé un ultimatum de 72 heures au gouvernement central pour retirer sa décision de procéder à la cession du port de Matadi.
A défaut, ils projetent des actions de grande envergure pour faire entendre leur voix et garantir la relance de cette entreprise publique. Déjà, ils en appellent à l’implication personnelle du chef de l’État dans ce dossier.
Au cours de l’assemblée générale de lundi, les agents et cadres de l’ONATRA ont en plus fustigé le contour « désagréable » constaté dans l’exécution des recommandations issues de la tripartite récemment organisée entre le gouvernement, la presidence et le syndicat de l’ONATRA.
Dieumerci Diaka
