Après près de sept ans de mise en œuvre, la onzième et dernière réunion du comité de pilotage du Programme intégré de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans la province du Kwilu, ainsi que la quatrième réunion du comité conjoint de coordination du projet du Système national de surveillance des forêts, se sont tenues ce jeudi à Kinshasa. Y ont pris part le secrétaire général à l’Environnement, le gouverneur de la province du Kwilu, le représentant pays de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et plusieurs partenaires œuvrant dans le secteur de l’environnement en RDC.
Cofinancé par CAFI–FONAREDD et la JICA RDC, ce projet s’inscrit dans l’engagement du Japon à soutenir le renforcement du système national de surveillance des ressources forestières en RDC, a indiqué Kaito Tonouchi, représentant pays adjoint de la JICA. Il a précisé que la clôture de ce projet « n’est pas une fin, mais une étape », soulignant que la JICA reste disposée à envisager de nouvelles collaborations avec la RDC.

Pour sa part, Cédric Ilunga, représentant du secrétaire exécutif du FONAREDD, a exprimé la fierté et l’engagement du Fonds envers ce programme, qui permettra désormais, grâce à ses résultats, de mieux gérer les ressources forestières tout en améliorant les conditions de vie des populations locales.
Avec 153 millions d’hectares de couvert forestier, la RDC concentre plus de la moitié des forêts du bassin du Congo. Le développement d’un système national de surveillance des forêts apparaît ainsi essentiel pour permettre au pays de relever le défi de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Dieumerci Diaka






