Le syndicat Force ouvrière des conducteurs de véhicules poids lourds de la RDC dénonce l’arrestation de cinq chauffeurs congolais en Angola, une situation qu’il qualifie d’arbitraire. Ces conducteurs sont détenus depuis le 6 janvier dernier et accusés de transporter une quantité excessive de carburant, malgré avoir déclaré cette réserve comme indispensable pour leur trajet de 4 000 km aller-retour.
Selon André Tshikoji, président du syndicat, les chauffeurs avaient en leur possession tous les documents nécessaires, et leur réserve respectait les normes. Il explique que cette pratique vise à éviter des pannes de carburant sur le territoire angolais, où les infrastructures d’approvisionnement sont limitées.
Les conditions de détention des chauffeurs sont décrites comme inhumaines. Ils seraient privés de nourriture et d’eau et forcés à dormir à même le sol.
Le syndicat exige leur libération immédiate et lance un ultimatum de 48 heures aux autorités, menaçant de paralyser le secteur des transports de poids lourds. Par ailleurs, un appel pressant est lancé aux autorités congolaises pour une intervention diplomatique rapide afin d’obtenir leur libération sans condition.
Hugo Matadi