De passage à Goma dans la province du Nord-Kivu, hier dimanche 16 mai, le président du Sénat, Bahati Lukwebo n’a pas manqué l’occasion de lancer un appel au soutien aux Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), engagées dans la lutte pour la paix dans l’Est du pays.
Le président national de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) a signifié que toute la population congolaise, particulièrement celle du Nord-Kivu et de l’Ituri, doivent se mobiliser aux côtés des gouverneurs militaires choisis par le Président de la République. À l’en croire, c’est de cette manière que la paix sera réinstaurée dans ces territoires longtemps exposés à la merci des groupes rebelles.
En ce qui concerne les jeunes qui adhèrent à ces mouvements qui font couler le sang des leurs compatriotes, le numéro 1 de la chambre haute du parlement congolais leur a demandé de quitter ces groupes.
Cet appel de Bahati Lukwebo n’est pas le premier sur la liste. Toute la classe politique congolaise, les deux chambres du parlement, le gouvernement central et les assemblées provinciales, ne jurent tous que par le soutien aux militaires congolais.
Si le sénat et l’Assemblée nationale ont mobilisé chacun des sommes importantes pour encourager ces soldats au front, le gouvernement Sama Lukonde a récemment appelé la population congolaise à soutenir les militaires à travers le slogan «Bendele ekweya te».
Les militaires eux-mêmes ne sont pas en reste. Dans son message lancé hier dimanche 16 mai, le lieutenant Anthony Mualushayi, alors porte-parole des opérations sukola 1, a déclaré, sans ambages, que les FARDC sont au front pour la traque des rebelles, notamment les ADF. Ce dernier n’a pas manqué de louer l’engagement dont ils font montre et promet que la population sera surprise des actions qu’ils mèneront sur terrain.
Guillaume Mavudila