Le Coordonnateur national de la Dynamique pour une Sortie de Crise (DySoC), Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a prévenu le pouvoir en place contre toute idée de glissement du calendrier des échéances électorales attendues en 2023.
Cette déclaration politique a été rendue publique, le mardi 15 février 2022, dans un communiqué de presse pondu à cette circonstance par la DySoC.
Jean-Pierre Lisanga Bonganga a aussi rappelé au Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, la nécessité de tenir les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales dans le délai prescrit dans la constitution de la République Démocratique du Congo.
« La DySoC prend acte des aveux les plus complets de Monsieur Denis Kadima en rapport avec la feuille de route du processus électoral, constant l’impossibilité d’organiser les élections en 2023, au regard des contraintes liées à la volonté politique avérée du pouvoir en place en vue d’obtenir le glissement », peut-on lire dans ce document.
À l’occasion de la présentation de la feuille de route de la CENI, Denis Kadima avait souligné tant des difficultés dont la crise sanitaire de Covid-19 et le faible financement du processus électoral par le Gouvernement congolais. À lui d’indiquer que lesdites difficultés pourraient être à la base du report des élections générales.
Pour la DySoC, il n’est nullement question de tolérer « toute idée de glissement même d’une seconde sur le calendrier électoral de 2023 ».
Pour rappel, la DySoC est une structure proche de la Coalition Lamuka dirigée par les opposants Martin Fayulu et Adolphe Muzito. Ces derniers se sont engagés depuis un temps contre les choix portés sur les présents animateurs installés au sein de l’appareil électoral de la RDC.
Dans leur protestation, le tandem Fayulu-Muzito exige des réformes au préalable, et ce, avant de procéder à cet exercice. Un exercice considéré par eux comme un moyen pour assurer la « vérité des urnes » en 2023.
La rédaction