Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) est sorti de son silence après la récente enquête publiée par « Congo Hold-up » contre le Président honoraire de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange.
Cette investigation publiée via plusieurs médias internationaux accuse Joseph Kabila des faits de détournements de fonds estimés à une centaine des millions de dollars durant sa gestion du pays.
Dans un communiqué daté du lundi 22 novembre 2021 dont une copie est parvenue à notre rédaction, le PPRD parle « d’une attaque politique orchestrée contre Joseph Kabila, au travers des méthodes connues et dont l’usage récurrent n’est plus à démontrer ».
« Le PPRD tient donc à rappeler qu’il (Joseph Kabila) a eu à jouer un rôle crucial dans la relance de notre pays (…), en militant activement pour l’adoption de la Constitution du 18 Février 2006, socle de notre démocratie, et s’entend continuer à jouer pleinement sa partition pour la refondation de notre État jusqu’à son émergence intégrale », a-t-on lu dans ce document signé par le rapporteur du Bureau Politique, Patrick Nkanga.
Et d’ajouter : « Qu’un consortium d’ONG et de médias prétendument indépendants fasse usage du substantif « CLAN » dans le but de semer une confusion malsaine, s’éloignant de toute factualité juridique, voulant joindre à tout prix, des structures juridiquement distinctes à une personnalité, dénote clairement une volonté pernicieuse et politicienne, à peine voilée ».
Dans cette optique, la formation politique de Joseph Kabila se dit prête « à réagir avec énergie à cette attaque politique qui a pour objectif subtile et ultime de travestir l’histoire récente de la RDC ».
« L’Etat de droit veut que la responsabilité juridique soit factuelle et non supposée », renchérit le même document.
Guillaume Mavudila