En République Démocratique du Congo, les églises sont visées par des personnes mal intentionnées.
C’est ce que l’on peut déduire des actes de violence perpétrés, le dimanche 1er août 2021, à la résidence du Cardinal Fridolin Ambongo ainsi que la profanation des églises du diocèse de Mbuji-Mayi.
Au regard de cette triste réalité, l’Eglise du Christ au Congo (ECC) n’est pas restée bouche bée.
Dans son tweet publié ce lundi 2 août 2021, cette confession religieuse a réagi en ces termes : « Il est plus que temps pour que nos autorités travaillent davantage afin d’assurer la protection des lieux de prière qui, dans un certain temps, sont visés par des destructions criminelles de la part de certains compatriotes instrumentalisés par les discours politiques ».
Et d’ajouter : « En réalité, l’agir et les discours de l’Eglise ne changent pas dans sa mission prophétique. Mais ce sont les politiciens et leurs intérêts qui changent ».
En effet, cette déclaration de l’ECC n’est pas la seule.
L’opposant Martin Fayulu était parmi les premières personnalités à s’indigner contre ces actes de vandalisme.
« Je condamne de la manière la plus sévère, les attaques contre Tata Cardinal Ambongo par des inciviques ainsi que la profanation des églises du diocèse de Mbuji-Mayi », avait-il martelé.
De leur côté, Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de Libération du Congo et Moïse Katumbi, chef du parti politique « Ensemble pour la République » ont également dénoncé ces actes de vandalisme perpétrés par des individus non autrement identifiés contre les lieux de culte.
« Les profanations, destructions et attaques à répétition à l’encontre de lieux de culte sont inadmissibles, de tels comportements doivent être impérativement sanctionnés », a indiqué Jean-Pierre Bemba sur compte Twitter.
Pour Moïse Katumbi, « jamais pareils actes sacrilèges ne s’étaient produits avec une telle intensité en République Démocratique du Congo ».
Tout en condamnant avec la plus grande fermeté les profanations d’Eglises au Kasaï, ainsi que les pressions exercées devant la résidence de Mgr Fridolin Ambongo, Moïse Katumbi estime qu’« il faut mettre fin à l’intolérance ».
Guillaume Mavudila