Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a réitéré, devant le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, son engagement à organiser les élections générales dans le délai constitutionnel, en République Démocratique du Congo.
C’était à l’occasion de l’audience lui accordée, ce vendredi 31 décembre 2021, par Sama Lukonde, dans son cabinet de travail à la Primature à Kinshasa.
Pendant leurs échanges, Denis Kadima et Sama Lukonde ont traité plusieurs questions qui touchent aux stratégies à mettre en place pour lancer la machine du processus électoral. Des stratégies qui impliquent également tous les besoins de cette institution d’appui à la démocratie en vue de réussir sa mission assignée dès le départ.
Accompagné de ses collaborateurs, le successeur de Corneille Nangaa est revenu sur le sens de ses attributions, dont celle de donner au peuple congolais les résultats qui seront considérés comme le reflet des urnes.
« Nous avons un mandat que la Nation nous a confié. Et ce mandat, c’est d’organiser les élections (…) dont les résultats seront acceptés par la majorité de la population. Donc, nous nous mettons à l’œuvre et la population devra déjà savoir que la CENI s’est déjà mise au travail », a-t-il indiqué devant la presse de la Primature.
Dans la foulée, ce dernier a justifié sa visite chez le Premier Ministre Chef en sa qualité d’instructeur auprès des ministères sectoriels qui doivent accompagner le processus électoral.
« Le but de la réunion était de discuter pour pouvoir mener à bien le processus électoral. Nous avons rencontré le Premier Ministre, le Ministre d’État en charge du Budget ainsi que la Vice-Ministre des Finances. Donc, c’est dans le cadre des préparatifs des élections. Nous comptons entamer l’année 2022 avec beaucoup d’opérations pour que les choses se fassent comme il faut », a-t-il ajouté.
Notons que les nouveaux animateurs de la CENI ont été récemment reçus par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Leur démarche s’inscrit dans la logique d’échanger avec toutes les institutions clés afin que ces dernières « puissent jouer leur rôle pour l’organisation des élections attendues en 2023 ».
Guillaume Mavudila