À l’issue de son Assemblée générale extraordinaire tenue le lundi 27 décembre 2021, l’Association des professeurs de l’Université Pédagogique Nationale (APUPN), a décidé d’aller en grève dès le premier jour de la rentrée académique 2021-2022, soit le 5 janvier 2022, suite aux promesses non tenues par le Gouvernement congolais.
Les professeurs de l’UPN réclament, entre autres, la suppression de l’impôt professionnel sur la rémunération (IPR) qui, d’après eux, réduit leurs pouvoirs d’achat et font perdre « plus de la moitié de salaire ».
En outre, ils exigent la prime de recherche, la mécanisation des docteurs à thèse et professeurs associés.
« L’Assemblée générale extraordinaire des Professeurs de l’UPN constate le manque de bonne foi de la part du ban gouvernemental, dans la réalisation des promesses faites aux professeurs d’Université en général et ceux de l’UPN en particulier. Au-delà des promesses non tenues, l’Assemblée générale extraordinaire des professeurs de I’UPN déplore la perte du pouvoir d’achat non seulement dû au prélèvement de l’IPR mais aussi à la perte de plus de la moitié de salaire. Attendu que la grève jadis amorcée, était à maintes reprises suspendues en vue de témoigner de la bonne foi de l’APUPN et ce, avec ferme espoir que le banc gouvernemental honorerait ses promesses dans les délais; Avons résolu ce jour, à l’unanimité partant du principe démocratique du libre débat: le début de la grève sèche à partir du 5 janvier 2022», ont déclaré les professeurs de l’UPN.
Signalons que l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) avait aussi menacé d’aller en grève pour les mêmes raisons évoquées par l’APUPUN.
Eunice Luyeye