Le Président de l’« Engagement pour la Citoyenneté et le Développement » (ECIDE), Martin Fayulu, a proposé quatre (4) pistes de solutions visant à lutter contre l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
C’était à l’issue de son discours prononcé le jeudi 30 décembre 2021, à Kinshasa, à l’occasion de la clôture de l’année 2021.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 s’est farouchement opposé contre tous les actes terroristes qui sèment la terreur dans le chef des habitants de ce coin de la République, dont les plus récents datent du samedi 25 décembre dernier. Une situation qui a causé la mort de 8 personnes et plusieurs blessés le jour de la fête chrétienne dédiée à la naissance de Jésus-Christ.
À en croire cet opposant congolais, le retour de la paix dans l’Est du pays passe par ses propositions faites lors de la dernière campagne électorale.
Elles se présentent comme suit :
– Le déménagement du Camp Kokolo de Kinshasa à Beni;
– La mise sur pied et le déploiement, en extrême urgence, des unités de surveillance militaire d’élite;
– L’exigence au niveau du Conseil de sécurité, d’un plan d’imposition de la paix par la force et d’éradication complète de toutes les rébellions qui déstabilisent l’Est du pays et un programme ferme et précis de rapatriement forcé de tous les rebelles vers leur pays d’origine et ;
– La création d’une Cour Pénale Spéciale pour la RDC pour enquêter et juger principalement les crimes de génocides, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés en RDC.
Il sied d’indiquer que les éléments évoqués par Martin Fayulu coïncident avec l’État de siège décrété par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Selon les résultats rapportés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), des actions de grande envergure sont déjà lancées sur terrain pour traquer toutes les forces négatives installées par les différents coins de ces provinces.
Pour l’heure, la même source souligne que quelques bastions jadis occupés par les miliciens ADF sont à ce jour sous contrôle des FARDC.
Guillaume Mavudila