Pour la coalition Lamuka aile Fayulu-Muzitu, la question des réformes électorales semble plus préoccupante que tout autre chose.
Alors que les confessions religieuses devraient choisir leurs représentants au sein de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ce mardi 27 juillet 2021, les militants de cette famille politique de l’opposition ont entouré le siège de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) le même jour pour barrer la route à cette activité.
Selon eux, la nouvelle loi votée et adoptée par les deux Chambres du Parlement congolais n’est rien d’autre que la planification de la tricherie lors des échéances électorales de 2023.
Entre-temps, les chefs de confessions religieuses avaient récemment indiqué qu’ils subissaient des pressions venant des personnalités qu’ils ont préféré taire les noms lors de leur déclaration.
Pas plus tard que le mardi 26 juillet 2021, les hommes de Dieu de différentes confessions religieuses de la RDC avaient reçu quelques candidatures en vue d’envoyer les noms des membres qui seront retenus par la suite.
Parmi ces candidatures, l’on note celles de l’Eglise Catholique, de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), de l’Eglise Kimbanguiste, de la Communauté Islamique, de l’Eglise du Réveil du Congo, de l’Armée du Salut, de l’Union des églises indépendanes du Congo (UEIC) ainsi que de l’Eglise orthodoxe.
Guillaume Mavudila