Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a dépêché ses émissaires chez le Cardinal Fridolin Ambongo, pour un dialogue visant à rechercher un climat de paix entre l’État congolais et l’Eglise Catholique.
Lors de cette visite, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, était accompagné des Présidents de deux Chambres du Parlement à savoir Bahati Lukwebo du Sénat et son collègue Christophe Mboso de l’Assemblée nationale ainsi que le Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité.
En effet, tout porte à croire qu’il était question d’aborder les questions qui divisent les forces politiques et sociales du pays, dont notamment la question de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qui est à ce jour à l’origine de plus d’une manifestation de contestation.
Les deux parties se sont, sans nul doute, engagées à œuvrer pour le grand intérêt de la population congolaise.
Au sortir de cette réunion, le Cardinal Fridolin Ambongo n’a pas caché sa satisfaction sur la qualité des échanges, avant de revenir sur les contours de cette rencontre.
Mes remerciements au président de l'Assemblée nationale Mboso N'kodia, au Président du sénat Bahati Lukwebo, au Premier ministre Sama Lukonde et au Conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité François Beya, pour leur visite. Nous sommes tous au service du peuple. pic.twitter.com/MWZ8lsYTHP
— Cardinal Fridolin Ambongo Besungu (@TataCardinal) November 24, 2021
« D’abord je suis très heureux et très honoré de recevoir les animateurs des institutions de notre pays, à part le Président de la République ici représenté par son Conseiller en matière de sécurité (…) Ils sont venus pour échanger et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait faire ou prêter à des interprétations comme vous avez l’habitude de le lire sur les réseaux », a fait savoir le représentant de l’Eglise catholique en RDC.
Dans la foulée, l’homme à la soutane blanche est revenu également sur les différentes critiques souvent négatives relayées à la place publique par certaines personnes mal intentionnées.
« On écrit n’importe quoi sur l’Eglise, on écrit n’importe quoi sur le Cardinal. Donc c’était pour nous l’occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles », a-t-il renchéri.
Par ailleurs, le Cardinal Ambongo a martelé sur les efforts que les deux parties devraient fournir pour donner au peuple congolais ce dont il a besoin.
« Nous avons intérêt à conjuguer nos efforts, à travailler main dans la main pour aller de l’avant afin que notre peuple puisse vivre dignement », a-t-il conclu.
Guillaume Mavudila