Le gouvernement Sama Lukonde remanié, dont la composition a été dévoilée dans la nuit du jeudi à ce vendredi, confie à François Kabulo Mwana Kabulo la charge de diriger le portefeuille des Sports et Loisirs.
Ce vieux routier de la presse sportive, considéré comme héritier de Basunga Nzinga et Kabala Mwana Mbuyi à la télévision publique, remplace à ce poste Serge Nkonde Chembo, aux affaires depuis pratiquement deux ans.
Le nouveau patron des sports en RDC débarque à un moment de crise ponctué par des contre-performances des sélections nationales dans différentes disciplines, des arrêts des championnats, de déficit criant d’installations sportives à jour, etc.
Aucune discipline sportive n’est au point, hormis quelques individualités qui se battent tant bien que mal pour sortir du lot, sans aucune lueur d’espoir pour l’avenir.
A ce jour, aucune compétition sportive de grande envergure n’est organisée régulièrement sur l’étendue du territoire congolais : le championnat national de football (Ligue 1 et Ligue 2), le Tour du Congo (cyclisme) et bien d’autres tournois majeurs.
L secteur sportif congolais se caractérise de plus en plus par des grandes faiblesses structurelles, organisationnelles et managériales.
Toutes les fédérations, dépourvues de modèle économique, dépendent de la subvention de l’État qui si elle ne tombe pas au compte-gouttes, est à renvoyer aux calendes grecques.
On se rappellera, à ce propos, des récentes brouilles entre le ministre sortant des Sports et son collègue des Finances pour le décaissement des primes des Léopards A’ engagés au CHAN en Algérie.
Le défi à relever est donc grand. Connu pour son franc-parler, avec des opinions et critiques à l’endroit des acteurs sportifs allant dans un sens comme dans l’autre, Kabulo a le devoir d’impacter positivement sur le secteur sportif en vue de le sortir des décombres et lui redonner vie, la vraie vie.
Medy Junior