La société civile du Nord-Kivu et des mouvements citoyens ont appelé à deux journées ville-morte le lundi et le mardi sur toute l’étendue de la ville de Goma. Pour la Coordination nationale des jeunes intercommunautaires de la RDC, il n’est pas question de suivre ce mot d’ordre. Elle appelle par contre la population à vaquer librement à ses occupations.
Dans un communiqué signé par Benjamin Mushunganya, parvenu à INFOS.CD ce dimanche, cette structure des jeunes dit ne pas comprendre comment les mêmes acteurs reçus par le Premier ministre Sama Lukonde la semaine dernière lors de sa mission à Goma, dans le cadre de l’évaluation de l’état de siege au Nord-Kivu et en Ituri, appelent à une journée ville-morte.
Benjamin Mushunganya estime par ailleurs que le moment est venu pour fédérer tous les efforts afin que la paix durable soit effective.
De ce fait, il demande à la population « de vaquer librement à ses occupations en toute quiétude et barrer la route à toute initiative tendant à désorienter l’attention de la population ».
En effet, la coordination de la société civile Forces vives du Nord-Kivu et des mouvements citoyens ont annoncé la reprise des actions pour exiger le départ de la MONUSCO, la fin de l’état de siège et la reprise totale de la cité de Bunagana par les Forces armées de la RDC.
Le maire de Goma a appelé aussi la population à ne pas prêter oreille aux organisateurs de ces journées ville morte et à vaquer librement à ses occupations.
Fidèle Kitsa
