Le secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres a, dans son discours en marge de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, célébrée chaque 25 novembre, appelé les gouvernements à augmenter de 50% le financement des organisations et mouvements de défense des droits des femmes d’ici 2026.
« Les lois doivent être appliquées et respectées pour que les survivantes puissent faire valoir leurs droits à la justice et à une aide. Et il faut soutenir les campagnes publiques qui remettent en cause les normes patriarcales et rejettent la misogynie et de la violence», a-t-il déclaré.
En outre, le secrétaire général de l’ONU a relevé que la Covid-19 ou les turbulences de l’économie ont aussi conduit aux violences à l’égard des femmes via les médias sociaux entravant les libertés et droits des femmes, la reprise économique équitable et la croissance durable.
« Les femmes et les filles sont par ailleurs confrontées à un phénomène endémique de violence en ligne : des discours haineux, misogynes au harcèlement sexuel, en passant par les abus d’images et le grooming auxquels se livrent les prédateurs. Ces violences et atteintes ciblant la moitié de l’humanité coûtent très cher. Elles limitent la participation des femmes et des filles dans toutes les sphères de la vie, elles les privent de leurs droits et libertés fondamentales et elles entravent la reprise économique équitable et la croissance durable dont notre monde a pourtant tant besoin », a-t-il indiqué.
Les Nations-Unies lancent tous les ans depuis 2008, le 25 novembre, les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Cette campagne internationale qui s’étend jusqu’au 10 décembre date de la commémoration de la journée internationale des droits de l’homme, vise à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et filles dans le monde.
Le thème de l’édition 2022 de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, est « Tous unis : Militons pour mette fin à la violence contre les femmes et les filles ».
Yvette Ditshima