A la suite de la publication du calendrier électoral par la Commission nationale électorale indépendante (CENl), Delly Sesanga, président national du parti Envol, est passé au décryptage de ce document tant attendu.
De son avis, le calendrier de l’équipe Kadima n’en est pas un. « Au lieu d’un calendrier cohérent, la CENI n’a publié qu’une simple feuille de route assortie des dates soumises à des multiples contraintes, qui n’offrent aucune garantie à la tenue des élections libres, transparentes, dans le respect du délai constitutionnel », a déclaré Sesanga lundi lors d’une conférence de presse.
Et d’estimer :
« La réduction fantaisiste à 100 jours du délai d’enrôlement par aire électorale, contre 120 jours observés lors des précédents cycles électoraux, n’est fondée sur aucune amélioration significative de l’infrastructure logistique du pays ».
Car, a expliqué Sesanga, la CENI ne peut plus compter sur les services de la MONUSCO dans le déploiement du matériel et son acheminement.
Par ailleurs, le président national d’Envol a relevé que la centrale électorale n’a pas présenté des détails sur les modalités pratiques et techniques qui devront permettre cette performance mondiale d’enregistrer les 50 millions d’électeurs attendus en 90 jours soit une moyenne journalière de 555 000 électeurs.
Il a en outre regretté le fait pour la CENI d’avoir omis jusqu’à présent de publier les mesures d’application de la Loi sur l’identification des électeurs en vertu desquelles les opérations d’enrôlement et d’inscription sur les listes électorales vont se faire.
Denis Kadima a publié samedi le calendrier électoral, affirmant une fois de plus que le glissement ne figure pas dans le vocabulaire de son équipe. Il a assuré que les opérations d’enrôlement des électeurs vont commencer fin décembre dans la première aire géographique.
DM