Dans un récent rapport, le groupe d’experts des Nations-Unies a répertorié 370 morts parmi la population civile à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), tués par les terroristes Allied defense force (ADF).
Le document examiné en décembre dernier par le Conseil de sécurité révèle que ces crimes ont été commis d’avril à décembre 2022, lors des différentes attaques des terroristes d’ADF. Ce groupe a également enlevé 374 personnes ( en majorité des femmes) à la même période.
Ces attaques, signalent-on, ont eu lieu dans les chefferies de Bahema-Boga et de Banyali-Tchabi, en Ituri, et aussi au Sud de Beni. Les rebelles d’origine ougandaise se sont en outre, illustrés à des attaques et incursions sur la nationale numéro 4 (RN4), où ils ont organisé des embuscades, incendié des maisons et véhicules.
Le groupe d’experts de l’ONU a dans le même rapport inventorié aussi des scènes de pillages de centaines de maisons et centres de santé, aux fins de se ravitailler en médicaments.
Ces massacres se sont poursuivis alors que depuis novembre 2021, les armées congolaise et ougandaise ont mutualisé leurs efforts pour traquer ces terroristes.
Lors du débriefing mercredi dernier, le ministre congolais de la Défense nationale, Gilbert Kabanda, a indiqué qu’« un bon nombre de terroristes a été neutralisé et 91 otages ont été libérés à Beni et à Irumu.
Giscard Havril Mane