La très célèbre avenue Kapela, dans la commune de Kalamu, n’a rien perdu de son attractivité et de son tintamarre, malgré le passage de l’opération “Coup de poing”.
En cette soirée du 8 mars, journée internationale des droits de la femme, voitures et motos sont tous immobilisés suite à un bouchon. Les automobilistes sont pris en étau entre bars, « nganda ngulu » et des décibels de musique à exploser les tympans. Bienvenue à Kapela, une des références de l’ambiance à Kinshasa !
Pourtant, il y a moins d’une semaine, les plus naïfs ne croyaient plus revivre cette atmosphère délirante après le passage des buldozers de l’Hôtel de ville.
Dans le cadre de l’opération “Coup de poing ”, ces bars et kiosques de grillade des viandes de porc ou de chèvre qui occupent l’emprise publique ont été évacués. Mais c’était sans compter la détermination de leurs tenanciers. Un jour après, ils étaient toujours là. Ils n’ont, certes, pas réinstallé leurs tentes et pencartes, mais replacent chaises et tables sur l’emprise publique pour leurs clients. Ainsi donc, rien de notoire n’a changé.
Kapela garde ses tapages sonores, grillades, embouteillages, prostituées et autres.
Ce recidivisme est aussi observé dans d’autres coins d’ambiance de la ville ayant connu le passage des buldozers de l’Hôtel de ville. Le cas de l’avenue Nyangue.
Cette situation repose la problématique de l’observance des mesures de l’opération «Coup de poing» lancée avec grand apparat par le duo Gentiny Ngobila et Gérard Mulumba.
Socrate Nsimba