La représentante du secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita, est revenue, mercredi lors de la réunion du Conseil de sécurité, sur la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est du pays.
Bintou Keita a profité de cette réunion pour plaider en faveur de la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en oeuvre du plan de réponse humanitaire 2023 chiffré à 2,25 milliards de dollars.
Elle a également condamné les entraves persistantes à l’accès humanitaire, notamment l’attaque d’un hélicoptère du Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies (UNHAS) en février qui a contraint le Programme alimentaire mondial (PAM) à suspendre temporairement ses vols dans les zones de conflit.
La cheffe de la MONUSCO a également appelé toutes les parties au conflit » à respecter le droit humanitaire international et à faciliter l’accès humanitaire aux personnes vulnérables où qu’elles se trouvent « .
De l’avis de Bintou Keita, il est » impératif » de financer le Plan d’action national de prevention de l’exploitation et des abus sexuels pour leur assurer une protection adaptée. Et ce, après après avoir insisté sur la situation particulièrement précaire des femmes.
« Plus de 2 millions de dollars sont nécessaires pour soutenir ses activités, notamment dans les zones touchées par la crise du M23. Parmi les initiatives en cours, je salue la création d’un fond de soutien aux victimes et l’assistance psychologique aux femmes mise en place par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) », a-t-elle déclaré.
La situation sécuritaire à l’Est se dégrade de plus en plus à cause de l’activisme incessant des groupes armés.
Fidèle Kitsa