Le parti politique Ensemble pour la République a dénoncé jeudi, dans un communiqué, une « perquisition illégale » du domicile de son président Moïse Katumbi par les services de renseignements.
Ce parti politique accuse le président Félix Tshisekedi d’utiliser les services de l’État pour orchestrer un « harcèlement politique » à l’encontre de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle prochaine.
« Jusqu’au moment où nous faisons cette communication, personne n’a pu nous dire de quelle infraction Moïse Katumbi est présumé l’auteur », a déclaré Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général du parti, dans un communiqué.
Aussi, Ensemble pour la République se dit-il « consterné » par des perquisitions perpétrées ce même jeudi à la résidence de Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, à Lubumbashi, dans le Haut Katanga.
« Les agents ont bouclé une partie du quartier de sa résidence, évacué toute personne présente aux alentours, refuser l’accès aux avocats du propriétaire du lieu », déplore Ensemble pour la République.
Ces perquisitions se déroulent au moment où le conseiller spécial de Moïse Katumbi est retenu depuis plus d’une semaine dans les locaux des renseignements militaires (Demiap).
Il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’une arme à feu, utilisation des militaires comme gardes sans autorisation. Il est surtout soupçonné d’avoir eu des contacts avec des dirigeants du M23 et des responsables militaires rwandais.
Djo Kabika