Des sources concordantes ont rapporté à INFOS.CD que le nouveau conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République, Jean-Louis Esambo Kangashe, est toujours en attente de sa notification par le Directeur de cabinet du chef de l’État.
Dans le premier cercle de Jean-Louis Esambo Kangashe, l’attente s’avère longue à tel enseigne que d’aucuns se morfondent du silence de Guylain Nyembo compétent pour le notifier de l’ordonnance du président de la République rendue publique le 1er août, en vertu de laquelle il a été désigné à ce nouveau poste.
Le contexte critique de la situation sécuritaire dans l’Est du pays ainsi que les enjeux politiques de l’heure axés sur les préparatifs des élections, dont Jean-Louis Esambo est spécialiste sous l’angle du droit, auraient plaidé pour la diligence de sa prise de fonction, fait remarquer une source proche du Conseil national de sécurité.
Entre-temps, Jean Bukasa, nommé en février 2022 conseiller spécial a.i. à la suite de l’arrestation de son ancien supérieur hiérarchique François Beya, expédie les affaires courantes.
Quoiqu’administrativement notifié par le directeur de cabinet du chef de l’État, une fois en fonction, le conseiller spécial en matière de sécurité travaille directement sous l’autorité du président de la République à qui il rend compte de ses activités, explique-t-on.
Il dispose à cet effet des ressources propres faisant de lui un alter ego du directeur de cabinet du chef de l’État lEtat chargé de la coordination des activités de la communauté des renseignements et de l’organisation du contre-espionnage.
Réélu doyen de la faculté de droit à l’Université de Kinshasa et réputé libre penseur et virtuose du droit électoral, Jean-Louis Esambo fut juge à la Cour constitutionnelle.
En avril 2016, Jean Louis Esambo avait, avec Banyaku Luape, démissionné de la Cour Constitutionnelle en pleine plénière de renouvellement de son tiers pour ne pas cautionner sa mise au pas par le régime Kabila qui avait déjà réussi, en 2016, à faire repousser les élections de deux ans et maintenir Kabila au pouvoir au-delà du délai constitutionnelle.
La rédaction