L’avenue de la République qui relie les communes de N’djili et Kimbanseke se trouve dans un état d’abandon.
Une situation qui n’arragent pas les usagers de la route. Si les engins de transport ont séché cette route, les passagers sont obligé de payer plus de trois que le tarif habituel.
Dès la sortie de l’espace Sainte Thérèse, récemment réhabilité, la route n’est plus asphaltée jusqu’à arriver à l’école salutiste « Ntolani ». D’immenses trous mêlés se sont formés dans cette route en plus sablonneuse.
C’est au niveau de l’arrêt Dokolo et de l’école Ntolani au Quartier 4 qu’on peut trouver des trous impressionnants pouvant aller jusqu’à un mètre de profondeur.
Aucune moto ni voiture « ketch » ne s’y hasarde pendant les pluies.
« C’est la partie que tous les conducteurs des motos trois pneus détestent. Il faut donc mettre le turbo pour franchir cette montagne », explique un jeune conducteur qui se battait de se tirer du trou situé près de l’école Ntolani.
Face à cette situation, les conducteurs craignent le pire avec l’arrivée des pluies. « Regardez vous-même comment il n’y a pas beaucoup de véhicules qui passent ici. Pourtant les pluies n’ont pas encore repris », signale Océan, un motard rencontré à l’arrêt la N’djiloise à quelques mètres de Dokolo.
De son côté, le jeune Gloire a déploré le coût supplémentaire que l’état de route occasionne pour le déplacement.
« Depuis que les trous ont commencé à se creuser dans cette route, le transport est devenu vraiment difficile. Autrefois, avec 500 francs, on pouvait quitter N’djili quartier 1 pour arriver à Kimbanseke Terminus. Aujourd’hui, il faut dépenser plus de 1500 francs pour le même trajet avec différentes engins », a-t-il déclaré.
Japhet Mukoko (stagiaire)