En République démocratique du Congo, le secteur privé fait figure de parent pauvre.
Dans le budget 2023, la part lui alloué était de seulement 0,16%.
Ce qui n’est pas « suffisant », reconnaît Catherine Kathungu, ministre de la Culture qui s’est présentée jeudi au briefing de presse organisé par son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Son secteur étant libéral, elle entend « travailler avec les privés » pour atteindre des meilleurs résultats.
« Nous sommes en train de voir comment organiser le sponsoring et le mécénat pour faire des producteurs des partenaires réels du gouvernement », a annoncé Cathérine Furaha.
Pour ce faire, le gouvernement congolais va se focaliser davantage dans la diplomatie culturelle pour attirer des investisseurs culturels au pays, notamment en s’occupant du cadre légal et en accordant des facilités d’action, dit-elle.
« Nous avons l’obligation de mettre en place des lois pour les protéger et développer une coopération », a poursuivi la ministre de la culture, citant les démarches déjà entreprises au G20 à Rome, à Mondiacult à Mexico ou encore à la conférence sur le 50ème anniversaire de la Convention sur le patrimoine mondial à Yaoundé.
Longtemps comptée parmi les géants culturels africains à travers sa music et ses arts visuels, la RDC a perdu du terrain ces dernières décennies suite au manque d’une politique culturelle « claire et élaborée », a reconnu la ministre.
Yvette Ditshima